Puy Story

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18 novembre 2022

Le buccin ou cornu *

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Les Étrusques avaient l’habitude de conduire les troupeaux de porcs grâce à cette sorte de clairon.
En dehors de la musique traditionnelle, il était utilisé pour des signaux à caractère guerrier et jouait un rôle essentiel à l'armée pour sonner l'appel.
Dans la Rome antique le Cornu ou Busina était sonnée par des officiers.
De la famille des cuivres, le tuyau passait sous un bras et le pavillon par-dessus la tête.
D'une longueur de 1,30 m à 3 mètres, il était de forme semi-circulaire, ou plus précisément, la forme de la lettre G et possédait parfois un raidisseur (ou poignée) transversal.
Cette longue trompe en bronze était munie d'une perce cylindrique depuis l'embouchure jusqu'à son extrémité tronconique (pavillon conique) amovible, comme notre cor d'harmonie.
Il ne pouvait émettre que quelques notes selon l'intensité du souffle.
Le joueur de buccin est appelé "buccinateur".

16 novembre 2022

Sur le Mont des Alouettes de Vendée.

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14 novembre 2022

L’insurrection vendéenne

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Particulièrement attachée à la foi catholique depuis la prédication de Louis Grignon de Montfort (début du XVIIIe siècle), la paysannerie vendéenne n’adhère pas aux idéaux révolutionnaires et se sent plutôt proche du bas clergé et de la noblesse, désormais considérés comme des ennemis de la République.

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De surcroit, en entamant la rupture entre l'Église et les instances révolutionnaires, la Constitution civile du clergé promulguée en juillet 1790 a engendré l'émergence d'un important clergé réfractaire en Vendée.
Aussi, le vote par la Convention nationale pour une levée de 300 000 hommes pour combattre les ennemis de la Révolution française, le 24 février 1793, provoque un soulèvement populaire.

11 novembre 2022

Chapeaux

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9 novembre 2022

Ceux de Verdun....

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Voici un peu plus d'un siècle, se déroulait à Verdun une bataille qui décida du sort de la Première Guerre mondiale.
De nombreux Vendéens y combattirent, au sein notamment des glorieux 93ème et 137ème régiments d'infanterie, partis de La Roche-sur-Yon et Fontenay-le-Comte.
Ce sont 57 soldats du 137e RI (dont 33 Vendéens) qui furent enterrés vivants dans la fameuse "tranchée des baïonnettes" à la suite d'un violent pilonnage de l'artillerie allemande.
Après les grandes manœuvres de l'année 1914, le front occidental s'est stabilisé en 1915.
Alliés et Allemands se font face dans les tranchées.

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Victorieux sur les fronts russe et serbe, les Allemands entendent forcer la décision.
Le général von Falkenhayn choisit le secteur de Verdun pour mener la grande offensive.
Celui-ci dessine sur la ligne du front un saillant placé sous le feu de l'artillerie allemande.
Surtout, ville du traité de 843 où fut partagé l'empire de Charlemagne, donnant naissance à la
France et à l'Allemagne, ville lorraine conquise sur le Saint-Empire par les rois de France, Verdun est un symbole.
Falkenhayn compte sur l'envoi de nombreux renforts français, qui seront alors décimés par les immenses moyens en artillerie déployés sur le secteur.

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A genoux, la France devra alors solliciter l'armistice ...
Au pire, la prise de Verdun ouvrirait le chemin de la vallée de la Marne.
Pour mener l'assaut, les Allemands peuvent compter sur 10 divisions commandées par le prince héritier Guillaume de Prusse, le Kronprinz, dix autres étant tenues en réserve.
En face, une ceinture de collines boisées et une ligne de vingt-deux forts, construits après la guerre de 1870, protègent Verdun.
Mais l'armée française a délaissé les forts, dont elle a retiré les canons envoyés en première ligne.

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Dépourvus de moyens de défense, ceux-ci sont une proie facile à conquérir.
D'une manière générale, le système défensif de Verdun est assez fragile et les effectifs réduits.
Lorsque la bataille s'engage, les Français se battent à un contre deux.
L'offensive débute le 21 février 1916 au petit matin, à la grande surprise de l'état-major français.
Elle s'ouvre par un gigantesque tir d'artillerie, nettoyant le terrain devant 60000 assaillants allemands.
Décimés (les chasseurs à pied du lieutenant-colonel Driant perdent 80 % de leurs effectifs, dont leur chef, dans le bois des Caures) et dispersés, les "poilus" parviennent toutefois à résister jusqu'au 25, au milieu de scènes d'apocalypse, jusqu'à l'arrivée des renforts.

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Le 26, l'armée allemande n'est plus qu'à cinq kilomètres de Verdun.
Le fort de Douaumont est tombé la veille.
Mais, épuisé et à cours de munitions, l'ennemi doit suspendre son offensive.
Ce répit permet au commandement français de s'organiser.
La responsabilité de la défense de Verdun échoit au général Pétain, nommé commandant de la 2ème armée française.
Celui-ci organise la rotation des divisions engagées dans la bataille et transforme la route départementale de Bar-le-Duc à Verdun, connue depuis sous le nom de "Voie sacrée" (la formule est de Barrès), en artère vitale de communication avec l'arrière.

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C'est elle qui permet de ravitailler la ville et d'acheminer les renforts.
2000 tonnes de munitions, 2000 tonnes de vivres, 20000 soldats vont y transiter chaque jour et chaque nuit, en un convoi ininterrompu (un camion toutes les quinze secondes).
Durant dix mois de combats acharnés, les deux armées se prennent et se reprennent des lieux devenus légendaires ; la colline boisée du Mort-Homme, sur laquelle échoue en mars la vague allemande, les Eparges...
Les Allemands conservent l'initiative jusqu'en juillet.

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Début avril, lorsque s'achève la première phase de l'offensive, ils n'ont progressé que de deux kilomètres, mais le pilonnage intense des positions françaises se poursuit.
Après la reprise du fort de Douaumont par le général Mangin (fin mai), les Allemands lancent le
2 juin l'attaque du fort de Vaux, où sont retranchés les 600 hommes du commandant Raynal.
Les combattants s'affrontent à la grenade et à la mitrailleuse dans les galeries souterraines du fort, dans lesquelles l'ennemi a pénétré après avoir bombardé les ouvertures au gaz.
Épuisés, manquant d'eau, les survivants capitulent le 7 juin avec les honneurs de la guerre.

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Le commandant Raynal est reçu par le Kronprinz, qui déclare regretter qu'on n'ait pu retrouver son épée, afin de la lui rendre.
C'est fin juin, dans le secteur de Fleury et Souville, que se déroulent les combats où meurent les soldats (en grande partie Vendéens) enterrés dans la "tranchée des baïonnettes".
Cette grande bataille de l'année 1916 restera dans les mémoires comme "1er enfer de Verdun".
Chaque unité envoyée au front perd en moyenne 25 % de ses effectifs dès le premier jour.
Le froid, la faim, la maladie aggravent le quotidien du "poilu".

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Les troupes françaises, qui passent deux jours en première ligne puis deux en seconde ligne, se reposent ensuite deux jours à l'arrière.
Les lourdes pertes imposeront bientôt de porter ce rythme à trois jours.
Mais c'est ce roulement (les trois quarts des divisions françaises, soit un million et demi d'hommes, seraient passés par Verdun entre février et juillet 1916) qui permet à nos soldats de tenir.
Mieux organises, mieux protégés dans un premier temps, mieux ravitaillés en eau et en obus, les Allemands passent davantage de temps sur le front.

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Leur moral s'en ressent.
Soucieux de préserver les vies humaines, Pétain sait au contraire galvaniser ses hommes, lançant dans son ordre du jour du 10 avril 1916 son fameux :
"Courage ! On les aura !".
Il appartiendra au général Nivelle de reconquérir le terrain perdu depuis février.
L'offensive franco-anglaise dans la Somme est lancée en juillet 1916 afin de soulager Verdun. Après une dernière attaque, les 11 et 12 juillet, à nouveau entre Souville et Fleury (ce village a changé de mains dix-huit fois en un mois), dans laquelle les assaillants perdent les deux tiers de leurs effectifs, les Allemands resteront désormais sur la défensive à Verdun, où le front est dégarni au profit d'autres champs de bataille.

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La contre-offensive française, lancée en août, aboutit à la reprise de Douaumont le 24 octobre.
La reprise de Vaux, le 15 décembre, marque la fin de la grande bataille de Verdun, même si les combats continuent en 1917 et 1918 (le Mort-Homme est repris le 20 août 1917).
Verdun est dégagé définitivement par les Américains le 26 septembre 1918.
En décembre 1916, le front avait quasiment retrouvé ses contours de février ...

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La bataille de Verdun aura coûté 143000 tués et 187000 blessés allemands, 163000 morts et 215000 blessés français.
Six villages, dont Fleury près de Douaumont, sont rasés à jamais, tandis que les trous d'obus ont ravagé une terre devenue méconnaissable, en grande partie rendue aujourd'hui à la forêt.
Les esprits resteront marqués par le souvenir d'un massacre sans précédent, symbole puissant du suicide européen que fut la Première Guerre mondiale.

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7 novembre 2022

Petits tonneaux au Puy du Fou

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Village 18 - 101

4 novembre 2022

L'obélisque.

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L'invention des obélisques, ouvrages les plus simples de l'architecture des Égyptiens, doit incontestablement se reporter au temps de leurs premiers rois (Pharaon).
On les appelait, en arabe, Messelets de Pharaon, qui signifie aiguilles de Pharaon.
Ils prenaient une place importante dans l’architecture sacrée et établissait un lien entre le monde des dieux et le monde des hommes..

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Les obélisques étaient censés d'agir comme une protection magique des monuments tels que les temples et les tombeaux. 
Dans la pensée religieuse des Égyptiens, les obélisques sont rattachés au culte de Rê et d'Amon-Rê, le dieu Soleil, dont ils représentent symboliquement un rayon figé pour l'éternité.
Il est composé de trois parties :
Un piédestal, qui assure l'équilibre de l'ensemble,
Un fût (le corps) quadrangulaire s'amincissant vers le sommet,
Une cassure de la pente au sommet pour obtenir la forme d'une pyramide, c'est le pyramidion.
Le corps de l'Obélisque, quadrangulaire d'une rigueur mathématique absolue s'amincissant vers le sommet et coiffé à son sommet d'une petite pyramide appelé pyramidion (benbenet en égyptien), est orné d'hiéroglyphes (symbole et textes) dédiés aux divinités ainsi qu'au pharaon qui l'avait fait construire.
Tous les obélisques égyptiens sont des monolithes (une seule pierre à quatre faces) taillés dans le granite rose des carrières de Syène (aujourd'hui Assouan), en Haute-Égypte.
Le pyramidion était recouvert d'électrum (alliage d'argent et d'or), symbolisant le dieu solaire, Rê.
Les plus hauts d'entre eux atteignent une trentaine de mètres.

PUY_7167On plaçait les obélisques sur un piédestal simple et carré, plus large que l'obélisque.
Les obélisques ont, en effet, connu une grande vogue dans l'Antiquité et suscité les convoitises.
Ils étaient par excellence le symbole de l'Égypte.
Les Romains, devenus maîtres de l'Egypte, et jaloux d'orner leurs places publiques de semblables monuments, n'épargnèrent ni travail ni dépense pour en faire passer dans la capitale de leur empire.
Mais Rome ayant été souvent exposée à l'irruption et aux ravages des peuples du nord, les nombreux obélisques qui la décoraient furent renversés et ensevelis sous les ruines.
Rome conserve treize obélisques transportés depuis le 1er au 4ème siècle depuis les temples d'Égypte ou spécialement fabriqués pour Rome dans les carrières d'Égypte.
Beaucoup d'obélisques ont été aussi amenés à Constantinople.

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Le plus célèbre était dans la partie de l'Hippodrome qui le partageait en deux moitiés, et qu'on appelait Media Spina.
Au début du XIXe siècle, l’Europe occidentale a des désirs de monuments égyptiens.
La campagne d’Egypte de Napoléon Bonaparte (1798-1801) a lancé la mode de l’Egyptomanie et Paris et Londres jalousent Rome et ses 12 obélisques.
Une envie que Méhémet Ali, général ottoman à la tête de l’Egypte a bien comprise.
En 1829 il décide d’offrir à la France deux obélisques pour son aide dans la modernisation du pays.
A l'époque, offrir des monuments antiques comme cadeau diplomatique était monnaie courante !

31 octobre 2022

Bacchus.*

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Venant de la mythologie grecque, Dionysos (fils de Zeus et de Sémélése), il se retrouve sous le nom de Bacchus chez les romains.
Dieu de la vigne, de la végétation et des plaisirs, chez les romains, il était le fils de Jupiter et d'une simple mortelle, la princesse Sémélé.
Junon, l'épouse légitime, la fit périr dans l'incendie de son palais.

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Heureusement, Jupiter réussit (par on ne sait quelle opération ... ) à sauver le fœtus et à le mettre dans sa cuisse où il le garda le temps nécessaire pour qu'il termine son développement (d'où l'expression bien connue: "être né de la cuisse de Jupiter").

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Il voyagea beaucoup pour échapper au courroux tenace de Junon, accompagné par son père nourricier Silène.

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Ce dernier l'initia aux plaisirs du vin qui, selon lui, éclaircissait l'esprit et permettait de pénétrer les mystères de la création du monde (beaucoup ont courageusement essayé depuis ... et on ne sait toujours rien ... il faut dire qu'ils oublient régulièrement la couronne de lierre qui dissipe les effets de l'ivresse ...).

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On dit que les masques et les cris des cortèges de Bacchus donnèrent naissance aux premières représentations théâtrales qui d'ailleurs commençaient toujours par un sacrifice au dieu ...
souvent des pies ...
car elles sont bavardes, comme ceux qui ont trop bu ... !

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28 octobre 2022

Au Labyrinthe des Animaux

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27 octobre 2022

Le Puy du Fou, une aventure humaine hors du commun - Nicolas de Villiers

Conférence intégrale de Nicolas de Villiers sur l'histoire et le management du Puy du Fou, une aventure humaine hors du commun, lors de la soirée Tilt Charente-Maritime.
Les soirées Tilt : 150 à 200 représentants de Codirs du département qui se réunissent 3 fois par an pour échanger sur le management aujourd'hui et le monde de demain.

 

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