Puy Story
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29 juin 2021

La guerre de Cent Ans *

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Oppose de 1337 à 1453 le royaume d’Angleterre et celui de France, n’a pas, comme on le croit trop souvent, des origines exclusivement dynastiques.
Elle est aussi le fait de luttes territoriales, commerciales et politiques complexes.
En 1066, lorsqu’il s’empare du trône d’Angleterre, Guillaume le Bâtard (1027 – 1087), duc de Normandie, plus connu sous le surnom de "Guillaume le Conquérant", se trouve dans une situation qui résume la complexité et les limites du système féodal.
En tant que duc de Normandie, le nouveau roi d’Angleterre est également vassal du roi de France.

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Les rois d’Angleterre s’acquittent de plus ou moins bonne grâce de l’hommage qu’ils doivent à leur rival.
En 1152, quand Henri Plantagenêt, duc d’Anjou (1133-1189), épouse Aliénor d’Aquitaine (1122-1204), dont le mariage avec le roi de France vient d’être annulé, cette dernière lui apporte des territoires considérables.
Ce vassal du roi de France règne désormais sur l’Anjou, le Maine, mais également le Poitou, la Normandie et l’Aquitaine.
Et quand, par le biais d’une succession complexe, Henri monte sur le trône d’Angleterre en 1154, la situation devient problématique.
Ce vassal du roi de France, devenu roi d’Angleterre, règne sur plus de terres françaises que son suzerain !

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Durant les 100 années qui suivent, de nombreux conflits opposent les descendants d’Henri Plantagenêt aux rois de France, rééquilibrant quelque peu la situation en faveur des Français.
La donne change en 1328 avec la mort du dernier fils de Philippe le Bel (1268-1314), qui disparaît sans laisser d’héritier mâle vivant, comme ses deux frères avant lui.
Le "miracle capétien", qui avait vu les rois se succéder sans interruption dynastique depuis le Xème siècle, prend fin.
C’est Philippe de Valois (1293-1350), cousin des trois derniers rois défunts, qui monte sur le trône en 1328, sans déclencher la moindre protestation de la part du souverain anglais, Édouard III (1312-1377).

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En 1337, un conflit oppose Philippe VI de France (1293-1350) à Édouard III au sujet de la question écossaise, mais surtout de luttes politiques en Flandre, riche province dont les Anglais dépendent, car ses industries textiles florissantes servent de débouché à la laine anglaise, une matière première que l’on a présentée comme le "pétrole du Moyen Âge".
Philippe VI prononce la confiscation du duché de Guyenne, dont le roi d’Angleterre est le suzerain, pour félonie.
La méthode est habituelle.
Les rois de France y recourent depuis deux siècles.

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Mais, cette fois, Édouard III se rebelle et fait connaître ses prétentions au trône de France.
Sa mère, Isabelle, est la fille de Philippe le Bel, sœur des trois derniers rois capétiens.
Édouard fait valoir que la couronne de France devrait lui revenir, en tant que seul héritier mâle direct.
L’argument est avancé près de 10 ans après la succession.
Mais il permet à Édouard de décréter qu’il ne tolère plus que, au prétexte des lois féodales, le roi de France saisisse ses biens au moindre conflit entre leurs deux royaumes.

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Exaspéré par l’attitude profrançaise du comte de Flandre, Édouard prononce un embargo de sa laine vers cette région.
Les bourgeois flamands, craignant la ruine, se soulèvent et poussent Édouard à se proclamer roi de France.
C’est chose faite en 1340.
La guerre peut commencer.
Elle débute mal pour les Français.

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Vaincus sur mer à la bataille de L’Écluse (24 juin 1340), ils sont ensuite écrasés à la bataille de Crécy (26 août 1346) par la petite armée du roi d’Angleterre, dont les archers massacrent la fine fleur de la chevalerie française.
Les Anglais s’emparent ensuite de Calais.
Une trêve s’ensuit.
La guerre reprend en 1356.
Jean II le Bon (1319-1364), nouveau roi de France, se querelle alors avec le roi de Navarre, Charles le Mauvais (1332-1387), allié des Anglais, qui décident de tirer parti de ce conflit pour reprendre l’offensive.

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Le Prince Noir (1330-1376), fils d’Édouard III, fait campagne depuis la Guyenne et pille tout sur son passage.
Le 19 septembre 1356, l’armée du roi de France lui fait face à Poitiers.
Le désastre est encore plus grand qu’à Crécy, car le roi de France est fait prisonnier.
Son fils, le futur Charles V (1338-1380), doit faire face à la montée en puissance d’une opposition menée au sein des États généraux par Étienne Marcel (1315-1358).

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Charles parvient à en triompher en 1358, mais le roi son père demeure prisonnier.
En 1360, le traité de Brétigny (ou Calais) met un terme momentané à la guerre.
Le sud-ouest de la France reste aux Anglais, et le roi de France est libéré contre le versement d’une rançon colossale de 3 millions d’écus.
La mort de Jean II, en (1319-1364), voit l’avènement de Charles V, qui réorganise le royaume en profondeur.

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Il confie le commandement de ses armées à Bertrand du Guesclin (1320-1380), qui écrase les Navarrais à Cocherel en 1364 et mène à partir de 1369 contre les Anglais une guerre de coups de main, refusant systématiquement la bataille.
En 1380, à la mort de Charles V, les possessions anglaises se sont réduites comme peau de chagrin.

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La folie du roi Charles VI (1368-1422) a des conséquences catastrophiques pour la France.
Son armée est écrasée à Azincourt en 1415.
Charles VI signe, en 1420, le "honteux traité de Troyes", qui désigne Henri V d’Angleterre (1386-1422) comme son successeur et déshérite son propre fils, le futur Charles VII (1403-1461).
Ce dernier ne l’entend pas de cette oreille, et la mort d’Henri V, en 1422, lui redonne espoir.

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L’irruption de Jeanne d’Arc, qui prend la tête de ses armées, lève le siège d’Orléans en mai 1429 et le fait sacrer à Reims en juillet, renverse pour de bon la situation.
Jeanne ne commanda jamais les armées du roi mais fut placée à leur tête, leur servant en quelque sorte d’étendard.

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Son mysticisme communicatif joua un rôle déterminant à Orléans comme dans le sacre et redonna espoir aux partisans de Charles VII.
La reconquête du royaume étant bien engagée, le roi ne fit rien pour sauver du bûcher.
La Pucelle, devenue gênante.
La mort de La Pucelle ne change rien.

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Les deux nations sont épuisées par cette guerre, et l’Angleterre n’a plus les moyens de la mener.
En 1450, les Anglais perdent La Normandie et, en 1453, l’Aquitaine.
La guerre de Cent Ans s’achève avec la perte de toutes les possessions anglaises en France à l’exception de Calais.
Elle contribue à forger l’identité nationale des deux pays, fait voler en éclats le carcan féodal, et le déclin de la noblesse frondeuse contre un pouvoir central de plus en plus solide.

25 juin 2021

La mort D'HENRI DE LA ROCHEJAQUELEIN 10 PLUVIOSE AN II par BLOCH (Alexandre)

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BLOCH (Alexandre) Né à Paris en 1860, mort à Paris en 1919.
Elève de B. Lepage et de Gérôme.
Récompensé aux Expositions Universelles de 1889 et 1900.
Expose au Salon à plusieurs reprises, participe aux Salons Nantais.
Huile sur toile, 1889 est d'une hauteur de 1,665m et une largeur 2,215m
Au premier plan, un Vendéen creuse une fosse dans laquelle il va ensevelir le corps qui gît à ses côtés.
Un groupe de paysans s'éloigne tandis qu'un homme, le chapeau à la main, jette un dernier regard avant de partir.
Cet enterrement hâtif se déroule dans un paysage évoquant la lande bretonne.
La scène fait référence à la mort d'Henri de La Rochejaquelein le 28 janvier 1794.
Lors de son envoi au Salon de 1889, l'oeuvre était accompagnée d'un extrait de Crétineau - Joly :
"A droite de la route de Nuaillé à Cholet, La Rochejaquelein en poursuivant un bleu, fut blessé mortellement d'une balle à la tête.
Son corps fut transporté dans un champ écarté et précipitamment enseveli...
Les Vendéens témoins de cette scène se retirent, gardent le plus profond silence sur une mort qui peut décourager tout le pays".
("Histoire de la Vendée militaire", t.II, p. 140).
Si le paysage romantique de cette oeuvre n'est pas conforme à la réalité historique, le traitement de la scène révèle en revanche le profond désarroi des Vendéens qui viennent de perdre un de leurs meilleurs chefs.

22 juin 2021

Chez les Artisans du Puy du Fou (5/10)

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Le Scribulorium de la Cité Médiévale.

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Chez le "Souffleur de Verre" du Village 18ème.

18 juin 2021

Les chefs...

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15 juin 2021

La nature au Puy du Fou.*

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Au Puy du Fou, la nature est omniprésente.
Les jardiniers du Puy du Fou sont toujours à la recherche de nouveautés pour créer des ambiances en parfaite harmonie avec l'époque et le décor des spectacles, des villages et des hôtels tout en veillant à ce que les plantes puissent parfaitement s'adapter à leur environnement.
La nature au Puy du Fou c'est:
25 km de sentiers,
Une forêt centenaire composée de 150 espèces d'arbres,

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5000 pieds de rosiers de 90 espèces différentes,
70 espèces de plantes aromatiques et médicinales.
Plus de 13000 bulbes plantés chaque année,
45 jardiniers et paysagistes,
20 nouvelles plantes testées chaque année,
+/- 1,5 km de haies de buis au jardin à la française, devant "Le Grand Carrousel".

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Le potager est autogéré et 500 kg de légumes sont cultivés et livrés exclusivement au restaurant "L'Auberge" du "Village XVIIIème".
Les jardiniers du Puy du Fou développent une approche fondée sur la chaîne alimentaire.
Des carpes se nourrissent des larves de moustiques dans les étangs.
Des mésanges chassent les chenilles.
Des coccinelles luttent contre les pucerons et des moutons d'Ouessant jouent les tondeuses naturelles.

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Dans le respect des visiteurs, du matériel électrique est également utilisé afin que la nature soit toujours respectée y compris dans la façon dont elle est maîtrisée.
Le Puy du Fou fait de son éco-responsabilité un principe stratégique.
La nature est traitée avec grand soin, mais la main de l'homme sait se faire oublier.

11 juin 2021

Regnum Francorum.*

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Le fondateur du "Regnum Francorum" (royaume des Francs), Clovis n’a jamais porté le titre de "roi des Francs", qui sera celui de ses successeurs jusqu’au milieu du XIIIe siècle.
Clovis est simplement le roi, Chlodovecus Rex, et les Francs, surtout installés au nord de la Seine, ne représentent qu’une minorité en Gaule, sans doute moins de 2 % de la population. Beaucoup d’incertitudes planent sur le règne de Clovis.
La seule date qui ne soit pas sujette à caution est celle de sa mort, le 27 novembre 511.

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Il aurait commencé à régner en 481, à l’âge de 15 ans.
Son nom, "Clovis", donnera celui de "Louis", repris par la suite par de nombreux monarques régnant sur la France.
C’est vers 481, que Clovis est porté sur le pavois et acclamé par une partie des Francs Saliens.
"Roi chevelu", il détient la puissance magique du chef guerrier, (le mund), garanti par le port symbolique des cheveux longs.
Son nom, "Chlodovecus", est lui-même une sorte de totem.
Il signifie "combat de gloire".

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Clovis hérite de son père, Childéric, (lui-même fils de Mérovée, qui a donné son nom à la dynastie des Mérovingiens), un petit royaume salien constitué en Belgique actuelle, autour de Tournai.
Les Francs, qui se divisent en Francs saliens et en Francs rhénans, sont installés depuis le IIIème siècle au bord de la mer du Nord.
Se voulant "franc", c’est-à-dire libre de toute domination, y compris celle des Romains, cet essaim de tribus s’est peu à peu romanisé par le biais du service militaire, avant d’être fédéré à l’empire au Vème siècle.

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La tombe de Childéric (436-481), à la fois franque et romaine par certains aspects, marque bien le mélange des influences.
Allié avec les Francs rhénans, il épouse une princesse rhénane,
Clovis se lance dans une politique d’expansion territoriale vers le sud.
Premier adversaire : Syagrius (430-487), général romain barbarisé qui domine la région entre Somme et Loire.
Clovis vainc Syagrius sans doute dès 486, près de Soissons.
Le partage du butin donne lieu à l’épisode du "vase de Soissons", raconté par Grégoire de Tours (538-594).

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Clovis s’attaque ensuite aux Alamans.
Il remporte la bataille de Tolbiac.
Désormais maître du bassin parisien jusqu’à la Loire, il se tourne vers les royaumes du Midi.
Si la tentative d’invasion du royaume burgonde en 500-501 est un échec et se solde finalement par la conclusion d’une alliance plutôt que par une soumission, Clovis écrase les Wisigoths, tue leur roi à Vouillé en 507, s’empare de Toulouse et de Bordeaux, avant que Théodoric (455-526) ne mette un point d’arrêt à l’expansion franque et ne reprenne la Septimanie (le Bas-Languedoc) et la Provence.

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Clovis est alors au sommet de sa gloire.
De retour d’Aquitaine, il reçoit de l’empereur romain d’Orient Anastase 1er (430-518) les insignes consulaires qui assurent la légitimité de son pouvoir en Gaule.
C’est en véritable triomphateur, à la manière antique, qu’il pénètre dans la cité de Tours.
Il est littéralement acclamé par le peuple comme consul et patrice.
En 509, il est élevé sur le pavois par les Francs rhénans.
Il est désormais le roi de tous les Francs.

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8 juin 2021

Renaissance du château

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4 juin 2021

Repaire des Enfants

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1 juin 2021

L'art équestre et l'équitation classique française.*

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L'art équestre tire ses racines de la Grèce Antique, époque où l'on a cherché l'affinement du dressage des chevaux à des fins guerrières.
Les Romains firent de même avec leur cavalerie pour les grandes campagnes d'Afrique et d'Espagne.
Mais l'équitation en tant qu'art n'a véritablement pris naissance qu'après la renaissance Italienne, abandonnant l'objectif guerrier au profit de l'esthétisme, ainsi dans tous les pays du monde civilisé naquirent des écoles et des académies équestres pour enseigner et perpétuer cet art, universellement considéré comme noble.
L'art équestre peut se définir comme étant la capacité d'apprendre à un cheval, par la douceur, la logique basée sur les lois naturelles de l'équilibre et de l'harmonie, à se soumettre avec plaisir et fierté à la volonté de son cavalier sans dénaturer en aucune manière sa façon de se déplacer.

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Pour pénétrer "l'âme" de l'équitation classique, il faut essayer de comprendre la philosophie du classicisme et de son époque du XVIe au XVIIIe siècle.
A cette période l'art représentait ce qui était précis, classique, il appartenait à la réalité, il reflétait la beauté et l'ordre de la nature, il était toujours soumis aux lois de l'équilibre et de la légèreté.
C'était le règne de la symétrie et de la logique.
Il est ainsi plus aisé de comprendre que l'équitation académique française dû sa naissance à l'esprit classique qui atteignit son apogée à la Cour de Versailles sous Louis XIV.
À la Cour de louis XIV, des carrousels extravagants d'inspiration italienne furent organisés et devinrent très populaires.
La gravure de CHAUVEAU (1613-1676) faite en 1670 montre le roi habillé en romain dans "une côte d'argent brodée d'or".

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A la cour de Louis XIV, des carrousels extravagants d'inspiration italienne furent organisés et devinrent très populaires.
En 1680, le Roi Soleil s'installait à Versailles et y organisait ses écuries avec toute la splendeur qu'il apportait à ce qu'il touchait.
L'esprit classique apparaissait dans l'art, l'architecture, la sculpture, la musique, l'aménagement des jardins et des parcs, l'équitation ...
L'équitation classique était enseignée, au même rang que la littérature, la poésie, la musique.
L'école de Versailles, plus qu'une localisation géographique représentait une philosophie de l'équitation qui était en perpétuelle quête de la perfection, à la recherche de l'harmonie cheval-cavalier, permettant l'expression esthétique de l'art.

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A toute philosophie, des esprits, des maîtres et celui qui personnifia l'école de Versailles, qui fut le véritable artiste équestre qui inspira par ses écrits (notamment "l'école de cavalerie" publié en 1729) l'équitation classique jusqu'au monde actuel de la haute école, s'appelait François ROBICHON de la Guérinière (1688-1751).
Il est souvent considéré comme le plus grand écuyer français de tous les temps.
Il fut certes inspiré par d'autres maîtres Français comme Salomon de la BROUE (1530-1610) écuyer d'Henri III, Antoine de PLUVINEL (1555-1620) écuyer de louis XV, qui eux-mêmes furent influencés par l'Italien Gianbatista PIGNATELLI (1525-1558).
Mais, c'est lui de l'avis des historiens d'art équestre, qui amena l'équitation classique à son apogée, sa conception du dressage et sa parfaite connaissance de la psychologie des chevaux étaient et restent novatrices.
Même si les circonstances ne l'ont pas amené au titre de grand écuyer de France auprès du Roi Soleil, l'écuyer en titre, le Prince Charles de LORRAINE fut totalement à l'écoute de ses conseils.

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Son art fut prolongé à Versailles par des écuyers comme Monsieur de NESTIER (1684-1754), écuyer de Louis XV ou Claude BOURGELAT (1712-1760), écuyer, médecin fondateur des écoles vétérinaires.
Mais la pression des militaires et l'évolution des techniques de combat qui considéraient l'équitation de manège comme une folie inutile, et surtout le cataclysme de 1789, changèrent du tout au tout la conception de l'équitation, et sa vision artistique faillit disparaître.
Le seul cavalier qui apporta un embellissement à l'équitation classique de la Guérinière fut François BAUCHER (1796-1873).
Il se produisait à travers des spectacles que l'on peut rapidement comparer au cirque actuel.
Il "exportait" ses connaissances ne trouvant qu'à l'étranger de l'intérêt pour ses travaux.
De nos jours les préceptes de Monsieur de LA GUERINIERE inspirent les écoles d'art équestre étrangères, comme au Portugal l'école de Lisbonne, en Espagne avec l'école de Jerez ou encore la plus prestigieuse école de Vienne, où sa méthode fait figure de règle d'or.

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On peut remarquer que la France a été le pays qui magnifia l'équitation classique jusqu'à l'amener à l'état d'art, et par une vague dévastatrice l'a détruite, oubliée ou presque, laissant à d'autre la jouissance d'un véritable trésor du patrimoine français.
En France, au lendemain des guerres napoléoniennes, la cavalerie française est décimée.
Dès 1815, pour reformer les troupes à cheval, une "école des Troupes à cheval" fut créée à Saumur avec pour mission de former des instructeurs pour tous les corps de Cavalerie.
Face à l’urgence de cette remonte en cavaliers et en chevaux, on y constitue un corps d’enseignants composé de quelques grands écuyers , civils, issus des Manèges de Versailles, des Tuileries ou de Saint-Germain.
Celle-ci est fondée en 1825, au départ, sur les principes académiques hérités de l’école de Versailles, puis sous l’autorité du comte d’Aure, elle évolue vers une forme plus naturelle et plus hardie. 
Enfin, les apports techniques de François BAUCHER sont étudiés de près par cette communauté militaire qui cherche en permanence à améliorer sa technique.

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Dans ses spectacles "Mousquetaire de Richelieu" et "Cinéscénie", le Puy du Fou renoue avec les traditions de cet art, en présentant des figures équestres de qualité.
Notons particulièrement un passage unique au monde, qui met en scène une chorégraphie d'un dresseur et ses chevaux dans le noir (éclairé par des tubes ultraviolets).
Un cheval perd normalement tous ses repères dans le noir et ce numéro a nécessité près de deux ans de travail.

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