L’arroche rouge.
L’arroche rouge Opéra, Atriplex hortensis, autrefois appelée “bonne - belle dame des jardins” ou “chou d’amour", est une variété de légumes-feuilles d’origine française.
L'arroche est une plante ancienne, qui fut très cultivée du Moyen Age au 19e siècle.
De culture facile, elle fait partie de ces légumes oubliés qui reviennent au goût du jour.
Cette plante est cultivée dans les zones tempérées et mesure en moyenne entre 50 et 80 cm.
Mais peut atteindre une hauteur de 1m50 voir 3 mètres avec de grosses tiges cannelées et ramifiées.
Sa croissance rapide permet aux jardiniers de récolter rapidement de mai à novembre en grande quantité.
Ses longues tiges pourpres portent de larges feuilles rouges, peuvent être consommées crues ou cuites comme des épinards.
Même si son goût est moindre que l’épinard, elle peut se consommer crue avec son petit goût iodé.
C’est pourquoi les enfants la préfèrent aux épinards.
C’est une plante qui accompagne parfaitement des plats tels que des soupes, des ragouts, des quiches, des pâtes ou des crêpes et se marie aussi facilement avec des légumes-racines râpés.
Elles sont aussi utilisées dans la confection de colorant alimentaire, comme la betterave rouge.
Il existe également l’arroche verte, variété rustique au goût très proche de l’épinard, ou encore l’arroche blonde, aux feuilles vert pâle et arrondies, moins haute mais plus prolifique que l’arroche rouge.
Ses vertus rafraîchissantes et laxatives sont les principales propriétés de l'arroche.
De plus, elle apaise les maux de gorge, les affections du foie et la fièvre.
Cette plante dispose de propriétés laxatives et diurétiques qui sont très recherchées notamment pour celles qui suivent un régime amincissant.
En consommant régulièrement les feuilles, vous aidez votre transit intestinal à mieux fonctionner.
Il est aussi possible de réaliser des cataplasmes avec les feuilles qui vont venir soulager les piqures d’insectes et les coups de soleil.
Sur le plan nutritionnel, l’arroche contient de nombreux nutriments comme le fer, le magnésium, la vitamine C, A, K, le calcium, du phosphore, de carotènes, de protéines, d'acide oxalique, etc…..
Cette teneur élevée en acide ascorbique, renforce considérablement le système immunitaire, stimule la production de globules blancs et accélère les fonctions corporelles telles que la régénération cellulaire et la cicatrisation des plaies.
Et traite aussi les maladies respiratoires et pulmonaires.
Nouveauté 2023 au Puy du Fou.
Cette nouvelle salle de spectacle aura l’aspect d’un ancien bâtiment industriel de 1900 sur le thème du cinéma et sera intitulée Le "Cinématographe".
Vous pourrez revivre les premiers pas du cinéma.
Un thème inédit pour le parc en suivant un tournage de film.
A travers ce spectacle, une nouvelle fois grandiose et une scène dynamique, les arts du cirque et du mime y seront également à l’honneur.
Les spectateurs revivront les premiers pas du cinéma en assistant au tournage en noir et blanc du réalisateur, nommé Félix, qui est convaincu que seul un amour sincère et réciproque pourra rendre à ses personnages leur voix et la vraie couleur de leur visage.
À la vue des réalisations du Puy du Fou, nous ne pouvons que nous attendre à un spectacle grandiose.
Les talents artistiques et techniques du Puy du Fou sont actuellement en pleine ébullition pour donner naissance à cette nouvelle création extraordinairement ambitieuse.
Nous sommes en 1914.
Le réalisateur rêve de donner la couleur et le son au cinéma.
Il est convaincu que seule une histoire d’amour permettra ce prodige.
Il faut pour cela que des personnages se rencontrent.
Il y a un mime nomade, issu du monde du cirque, et une étoile montante du cinéma.
Pour que cette rencontre ait lieu, il faut qu’ils soient tous les deux dans l’œilleton de la caméra et que leur amour soit sincère et réciproque.
Alors, le cinéma pourra devenir parlant et coloré.
C’est en tout cas la conviction du réalisateur.
La dernière bataille.*
Le 16 novembre 1799, Bonaparte (1769-1821) vient de renverser le Directoire et la Vendée est officiellement pacifiée par Travot (1767-1836).
Un général de brigade, Duhesme (1766-1815), chargé de traquer les derniers Brigands du Bocage, termine son rapport par ces mots :
"Il paraît qu'auprès du Puy du Fou, il y a eu une action assez vive qui n'a pas tourné à l'avantage des troupes de la République...".
Deux jours plus tôt en effet, le 14 novembre 1799, une brigade de gendarmerie avait suivi à la trace l'ultime troupe de Blancs menée par Grignon (1775-1799), marquis de Pouzauges et ancien compagnon d'arme de Stofflet (1753-1796).
Celle-ci ne comprenait plus que quelques centaines de Vendéens "partis aux Chouans".
Ils étaient 800 à occuper les Épesses sept jours plus tôt.
Arrivés dans ce bourg, les Bleus en avaient aperçu une douzaine, qui s'enfuyait vers les bois du Puy du Fou.
Trop sûrs d'eux sans doute, ils ne pensèrent pas un instant à une embuscade ...
Arrivés aux alentours des ruines du vieux château de Renaud, au cœur des bois du Puy du Fou, ils furent pris en étau.
Les Blancs sortirent soudain de leur cachette.
La fusillade fut si vive que toute la brigade succomba ou prit la fuite.
Cette ultime défaite républicaine leur coûta une trentaine d'hommes, à l'exception du capitaine, épargné à la demande d'un soldat de Grignon (1775-1799).
Elle fit écrire au général Travot (1767-1836) :
"Voilà une grande perte qui sera peut-être difficile à réparer car ces résultats donnent de l'audace aux rebelles".
En réalité, cette victoire "vendéenne" était sans lendemain.
Le 18 novembre suivant, le marquis de Grignon (1775-1799) fut tué au bourg voisin de Chambretaud, et sa troupe dispersée par deux ou trois compagnies républicaines.
L'armistice fut déclaré six jours plus tard par le général républicain Hédouville (1755-1825).
Et le 11 janvier suivant, Bonaparte promettait la liberté de culte.
La guerre de Vendée s'était vraiment terminée au Puy du Fou.
Avec les enfants.
Lorsque la journée s'achevait, que toute la famille se retrouvait et que la soupe répandait une bonne odeur de choux.
Chaque soir, mes petits frères et mes petites sœurs m'attendaient pour bavarder dans la maison, au bout de la grande table.
Il y avait Armand, Louise, Auguste et Gabrielle.
J'aimais les enfants.
Je bavardais avec eux.
J'appréhendais parfois leur regard angoissé, car déjà ils supportaient mal les tourments de la vie.
Ils désiraient notre compagnie, c'est pourquoi ils nous suivaient toujours dans les champs.
Au temps de la fenaison, ils profitaient des premières chaleurs et venaient avec nous dans les près.
A la fin de la journée de moisson, les enfants nous apportaient la collation et la soupe au vin pour nous rafraîchir.
Ils savaient nous émouvoir, ces enfants, que vous avez fait vivre dans "la Cinéscénie".
Avec des gestes simples et naturels ils ont accompagné les adultes dans le temps de la seigneurie, dans le temps "des travaux et des cantiques" comme dans le temps de la révolte.
Ils étaient touchants, parce qu'ils étaient vrais.
Eux aussi se souviendront longtemps du Puy du Fou.
Jacques Maupillier (Garde)
La poubelle et le gestion des déchets.
Pendant la préhistoire, il n'y avait pas de problèmes de gestion des déchets.
Avant les premières civilisations "modernes", nos ancêtres préhistoriques vivaient en harmonie avec la nature et ne produisaient que des déchets alimentaires.
Les restes de nourriture étaient jetés à l’endroit même où ils mangeaient et la nature en assurait la décomposition.
Pendant l'Antiquité, les immondices prenaient grande importance que des mesures s'imposaient.
A cette époque, on invente les latrines, les égouts et les décharges publiques en des lieux isolés.
A Athènes et Rome se sont les esclaves qui se chargent de l'éloignement des détritus.
À Rome : installation de toilettes publiques ainsi que de fosses en dehors de la ville où les habitants déposent leurs ordures et les restes d'animaux sacrifiés.
A la fin de l'Empire Romain, de nouvelles cités voient le jour en oubliant parfois les bienfaits des différentes décharges.
Les rues sont en terre battue, souvent boueuses suite aux pluies fréquentes.
Au Moyen-âge, la rue est une véritable décharge publique.
Les villes sont envahies par la présence des déchets et, aussi, leur odeur.
Les ordures ménagères, sang des abattoirs, les pots de chambre sont jetés dans la rue ou/et rivières et envahissent les villes répandant de graves épidémies.
A l'époque, on pense que ce sont les odeurs qui en sont les responsables des épidémies.
On ne sait pas encore que les bactéries prolifèrent dans les déchets.
Avant de jeter ses déchets par la fenêtre, il est obligatoire de crier "Gare à l’eau" trois fois !
En 1185, le roi Philippe II Auguste (1165-1223) prend des mesures et il ordonne le pavage dans les rues, aménagement de canaux ainsi qu'un fossé central pour l'écoulement des eaux et interdit de jeter les ordures par les fenêtres.
Au XIIIe siècle, création de règlements avec obligation de paver les rues, nettoyer une fois par semaine devant sa maison et ne pas laisser traîner les ordures et les déchets.
Mais les épidémies sont nombreuses et dévastatrices car les gens ne respectent pas toujours les règlements.
Les bactéries présentent dans les ordures créent des épidémies telles que la peste noire (1346 à 1353) qui fait 25 millions de morts en Europe.
En 1348, une ordonnance du prévôt de Paris prononce pour la première fois des amendes contre le défaut de nettoiement.
Louis XII (1462-1515) décide, en 1506, que la royauté se chargera du ramassage des ordures et de leur évacuation moyennant une taxe, la " taxe des boues et des lanternes".
Cette taxe sera abandonnée suite à l'hostilité générale.
Au 16e siècle, les médecins obtiennent par ordonnance que l'on munisse chaque maison d'une fosse à déchets.
Vers 1531, la cohabitation avec les cochons, les volailles, les lapins est également interdit.
Au XVIIe (1601-1700), un nouveau métier est créé : celui de chiffonnier.
Ces déchets y sont amenés dans des voitures tirées par des chevaux.
Les chiffonniers récupèrent tous les matériaux afin de ne laisser que les matières organiques avec lesquelles on fera du compost.
Ce sont les premiers recycleurs.
Sous Louis XIV (1638-1715), la situation commence à s'améliorer parce que la police taxe lourdement les gens qui ne respectent pas la loi !
En 1799, une ordonnance de police impose aux propriétaires et locataires parisiens de balayer chaque jour devant leur logis.
Au XIXe SIÈCLE (1801-1900), c'est le début d'une réelle gestion des déchets.
A Paris, dès 1864, à l'annonce d'une corne, les habitants devaient sortir leurs ordures dans des seaux que ramassaient les balayeurs... mais les résultats n'étaient pas très probants.
En 1883, les découvertes de Pasteur (1822-1895) se révèlent décisives dans l'histoire de l'hygiène.
Les découvertes de la science sur le danger des bactéries rendent les gens sensibles à l'importance d'une meilleure hygiène et on crée des réseaux d'eau potable et d'égouts.
La même année, Eugène Poubelle (1831-1907) arrive sur la scène politique parisienne et prend les fonctions de préfet de la Seine.
En 1884, Eugène Poubelle , par arrêté, impose à tous les Parisiens d'utiliser un récipient (boîtes à ordures) pour mettre leurs déchets, au lieu de les jeter dans la rue comme auparavant.
Au début, personne n'aima ce changement et pour se moquer du préfet, on appela ce récipient une "poubelle" (du nom du préfet).
Les Parisiens ont pour obligation de disposer de trois récipients : un pour les matières putrescibles, un pour les papiers et chiffons et le troisième pour le verre et la faïence ou les coquilles d'huîtres.
C’est presque le début de la collecte sélective !
Il aura fallu patienter près d'un siècle entre l'invention de la poubelle et la mise en place d'une véritable collecte et de lieux de stockage des déchets.
De nos jours, 15 juillet 1975 : première grande loi-cadre française sur la gestion des déchets promulguée.
Elle instaure l'obligation pour chaque commune de collecter et d'éliminer les déchets des ménages.
Au Puy du Fou, trier les déchets est une obligation légale et le Parc s'y attelle avec ferveur puisque sa déchetterie emploie une quinzaine de personnes !
De nombreuses poubelles sont réparties dans tout le parc avec un effort notable.
L'apparition d'une poubelle pour le compost, en plus des celle pour le recyclage.
Dans le cadre de sa démarche environnementale, le Puy du Fou s'engage aussi à respecter les exigences légales et réglementaires.
Elle s'appuie sur 5 grands principes :
- Gérer nos déchets en améliorant la part de déchets valorisés.
- Gérer notre consommation d'énergie en utilisant des nouveaux équipements plus économes en énergie,
- Préserver la ressource en eau en maîtrisant notre consommation d'eau potable avec des nouveaux équipements plus performants, mais aussi en assurant un traitement optimal de nos rejets d'eaux usées.
- Protéger la biodiversité via des programmes internes sur le parc mais aussi via des programmes de conservation nationaux et internationaux des espèces sauvages et de leurs habitats.
- Sensibiliser les visiteurs et les employés à la préservation du patrimoine naturel.
Depuis 2022, les équipes du Puy du Fou s’engagent dans la réduction de l’utilisation du plastique !
Tous les verres en RPET ont été remplacés par des ecocups sur l’ensemble de nos restaurants de vente à emporter.
Basé sur un système de consigne, et en lien avec les engagements du Puy du Fou pour l’environnement et la réduction des déchets, cela représente 500 000 gobelets en moins sur une saison.